« La coque est puissante, bien défendue, dotée d’une grande stabilité initiale avec bonne réserve de flottabilité. Elle donne un bateau gîtant peu, sec et aux mouvements doux. La quille longue et le balancement des lignes sont des éléments de base pour une très bonne stabilité de route – ce qui est important. Le bateau est entièrement ponté et constitue un véritable caisson étanche quand toutes les ouvertures sont condamnées. Celle-ci se limitent aux deux panneaux de descente de l’avant et de l’arrière et à celui du rouf. (…) Le pont comporte une particularité à laquelle on n’est pas habitué sur les petits yachts : l’absence de cockpit. »
« Le gréement est classique : c’est le bon vieux cotre à corne traditionnelle, au plan de voilure largement étalé dans le longitudinal. La hauteur du mât a été réduite au minimum : 9 m au-dessus du pont. Avec quatre haubans de 12 mm. de chaque bord, deux drailles et l’étai devant, le cotre est pratiquement indémâtable. Il n’y a pas de bastaque. Pour la grande croisière, un gréement doit être simple et très robuste. Beaucoup se sont moqués du long bout-dehors : 3 mètres à l’extérieur. Cependant le foc, ainsi amuré très sur l’avant, à un effet remarquable pour le réglage de l’équilibre, notamment aux allures portantes. »
Le Toumelin, Jacques-Yves,Kurun autour du monde, Flammarion, Paris, 1953, page 31.
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